Rapport sur les tendances en consommation – Chapitre 5 : Revenu des consommateurs

Chapitre 5 – Revenu des consommateurs

Le revenu – en fait, le revenu après impôt – joue un rôle essentiel dans la capacité des Canadiens de participer au marché. Il faut un revenu pour acheter des biens et des services – ceux nécessaires à la survie et ceux qui rendent la vie plus agréable. Les rapports des Canadiens avec le marché dépendent donc grandement de leurs moyens financiers.

La performance générale de l'économie, et notamment celle du marché du travail, est un facteur déterminant du revenu dont disposent les familles canadiennes. En fait, les gains acquis sur le marché du travail constituent la principale source de revenu des Canadiens et, en 2001, ils représentaient globalement 77,9 % du revenu total168. Parmi les autres sources de revenu figurent les investissements des particuliers (3,5 % du revenu total en 2001), le revenu de retraite privé (5,7 %) et les programmes de transfert administrés par les provinces et le fédéral (11,2 %)169.

Définitions du revenu

Le revenu du marché et le revenu après impôt sont liés par l'équation suivante :

Revenu du marché + paiements de transfert – impôt sur le revenu = revenu après impôt

Le revenu du marché se divise en quatre catégories :

  • les gains, c.-à-d. les traitements et salaires ainsi que le revenu d'un travail indépendant;
  • le revenu de retraite de sources privées (principalement les régimes de pension d'employeur);
  • le revenu de placement, c.-à.-d. les dividendes, le revenu locatif net, etc., mais pas les plus-values tirées de la vente d'un bien;
  • les autres revenus, c.-à.-d. les pensions alimentaires, les indemnités de départ, etc.

Les paiements de transfert se divisent en deux catégories :

  • les transferts fédéraux, qui comprennent le RPC, les prestations d'AE, etc.;
  • les transferts provinciaux, qui comprennent l'aide sociale, les crédits d'impôt provinciaux, etc.

Il est normal que les Canadiens pauvres soient inquiets à propos de leur niveau de revenu, mais d'après la recherche sur l'opinion, plusieurs familles canadiennes à revenu moyen et même plus élevé le sont aussi. Ainsi, il ressort d'une enquête réalisée en 2002 que 41 % des Canadiens dont le ménage disposait d'un revenu de 40 000 $ à 60 000 $ déclaraient être « très inquiets », car ils ne savaient pas s'ils auraient assez d'argent pour acheter la nourriture nécessaire à une alimentation de base équilibrée, et près de la moitié (45 %) se disaient « très inquiets », car ils craignaient de ne pas pouvoir offrir des conditions de logement élémentaires à leur famille170. De nombreux Canadiens dont le revenu est élevé sont tout aussi inquiets. Environ le tiers des Canadiens interrogés faisant partie du groupe des ménages à revenu élevé (80 000 $ ou plus) se disaient « très inquiets », car ils ne savaient pas s'ils auraient assez d'argent pour acheter la nourriture nécessaire à une alimentation de base équilibrée et craignaient de ne pas pouvoir offrir des conditions de logement élémentaires à leur famille.

Les revenus des consommateurs ont augmenté après la reprise du milieu des années 1990

Comme c'est généralement le cas, le revenu familial est corrélé avec la performance économique globale des deux dernières décennies – avec des déclins au début des années 1980 et 1990 et des redressements dans les années subséquentes de chacune de ces décennies. La reprise économique amorcée au milieu des années 1990, en particulier, s'est traduite par une augmentation importante du revenu des familles canadiennes après impôt; elle était en moyenne plus marquée que celle qui s'était produite au cours de la décennie précédente. Si l'on considère les familles du quintile de revenu moyen171, leur revenu moyen après impôt en 1989 (48 064 $) était légèrement moindre que le sommet précédent (48 767 $) atteint en 1980, mais il s'est maintenu à un sommet jamais égalé (51 074 $) en 2001, après une période extrêmement active à la fin des années 1990 et durant les deux premières années de la décennie actuelle.

La répartition des revenus est devenue plus polarisée

Un examen du revenu après impôt (fondé sur une analyse des quintiles) révèle d'autres différences entre les deux dernières reprises économiques172. D'abord, ce sont les familles canadiennes du quintile de revenu le plus faible qui ont le plus bénéficié de la reprise des années 1980, dans leur revenu après impôt, en pourcentage. Ces familles ont connu une hausse de 7,4 % (ou 1 400 $) de leur revenu moyen après impôt au cours de la décennie173, alors que les autres familles canadiennes (80 %) étaient plus ou moins dans la même situation financière en 1989 qu'en 1980174 (voir la figure 5.1).

La polarisation des revenus se reflète dans les quartiers

Un récent rapport de Statistique Canada concluait que l'écart des revenus entre les quartiers les plus riches et les plus pauvres avait augmenté de 1980 à 2000 (et en particulier de 1990 à 2000) dans la plupart des régions métropolitaines de recensement (Heisz et McLeod, 2004). Ainsi, à Toronto, le revenu familial médian dans les 10 % des quartiers les plus pauvres était de 32 900 $ en 2000, soit une augmentation de 2,6 % depuis 1980. En revanche, le revenu familial médian dans les 10 % des quartiers les plus riches était de 92 800 $, soit une augmentation de 17,4 % (Statistique Canada, 2004). Selon la répartition géographique des quartiers et leur taille, cela pourrait avoir des répercussions sur les types de services au détail offerts à l'échelle locale.

En revanche, la reprise la plus récente a surtout profité aux familles canadiennes qui occupent le haut de l'échelle des revenus. En fait, du creux de 1993 au sommet de 2001, les familles du quintile du revenu le plus élevé ont connu une hausse de 23,9 % de leur revenu moyen après impôt, alors que les augmentations des quatre autres quintiles au cours de la même période se situaient entre 9,7 % (quintile du revenu le plus faible) et 15,3 % (quintile du deuxième revenu le plus élevé).

En conséquence, la répartition des revenus au Canada s'est davantage polarisée ces dernières années. Lorsque l'on tient compte des impôts et des transferts, les familles du quintile du revenu le plus élevé ont bénéficié d'un revenu 5,5 fois supérieur en 2001 que celui des familles du quintile du revenu le plus faible, ce qui représente le ratio après impôt le plus élevé des 20 dernières années.

Quant aux familles canadiennes à revenu moyen et de moyen à faible, les données révèlent une période de stagnation prolongée de leurs revenus après impôt ces 20 dernières années. À la fin de chaque décennie (c.-à.-d. 1989 et 1999), les familles de l'avant-dernier quintile et celles du quintile du revenu moyen (après impôt) n'avaient pas encore réussi à atteindre leur niveau de revenu moyen réel après impôt de 1980, alors que les familles des autres quintiles avaient toutes enregistré des gains à la fin de chaque décennie.

Figure 5.1

Croissance du revenu* familial** moyen après impôt, par quintile, 1980–2001

* En dollars constants de 2001.

** Deux personnes ou plus.

Source : Tendance du revenu au Canada (CD-ROM de Statistique Canada, 13F0022XCB, tableau 7.03).

Progression du revenu des familles biparentales avec enfants et deux soutiens économiques

L'examen du revenu après impôt par structure familiale est complémentaire de l'analyse par quintile lorsque l'on cherche à déterminer les principales tendances du revenu. Statistique Canada fait remarquer qu'il est nécessaire de tenir compte de la taille de la famille lorsque l'on examine les revenus familiaux afin d'étudier des éléments tels que le revenu adéquat ou le statut socio-économique. C'est la raison pour laquelle les revenus familiaux sont souvent présentés selon les types de familles spécifiques, puisque les différences (dans la taille des familles) dans chaque type sont généralement peu importantes (Statistique Canada, 2003a, p. 133). Un des autres avantages à étudier les tendances du revenu par type de famille est que de nombreuses mesures ont été élaborées afin d'examiner la situation du faible revenu au Canada du point de vue des familles.

Caractéristiques familiales

Dans le present chapitre, on entend par familles les familles économiques, notion plus générale que celle de famille de recensement (unité retenue pour l'analyse du chapitre 3 sur les données démographiques).

  • Famille économique : groupe de deux personnes ou plus vivant dans le même logement et apparentées par le sang, par alliance ou par adoption.
  • Famille de recensement : les membres de la famille doivent être époux, conjoints de fait, parent seul ou enfant avec un parent présent.

Ainsi, un frère et une sœur vivant ensemble (sans leurs parents) constituent une famille économique (en raison de leurs liens du sang), mais pas une famille de recensement. Par définition, toutes les personnes qui composent une famille de recensement appartiennent aussi à la même famille économique.

Sources : Le revenu au Canada en 2000 (Statistique Canada, No au Catalogue 75-202) et le Dictionnaire du recensement de 2001 (Statistique Canada, No au Catalogue 92-378).

Les familles biparentales avec enfants ont enregistré des gains substantiels dans leur revenu médian après impôt dans les années 1990. En effet, il a atteint 58 532 $ en 2001, ce qui marquait un record et une augmentation de 16,9 % par rapport à leur revenu médian après impôt lors du creux de 1993, où il s'élevait à 50 081 $). Cependant, les données révèlent que cela tenait en grande partie à l'entrée d'un autre soutien économique sur le marché du travail. Ainsi, le revenu médian après impôt des familles biparentales avec enfants et un seul soutien économique était de 38 599 $ en 2001, soit une diminution de 4,7 % par rapport à 1989 (et de 6,7 % par rapport à 1980) (voir la figure 5.2). En revanche, les familles biparentales avec enfants et deux soutiens économiques ont connu d'importantes augmentations de leur revenu médian après impôt, soit un gain de 12,2 % par rapport à 1989 et de 9,1 % par rapport à 1980.

Figure 5.2

Croissance du revenu médian après impôt*, 1980–2001

Source : Tendances du revenu au Canada (CD-ROM de Statistique Canada, 13F0022XCB, tableau 6.05).

*En dollars constants de 2001.

Les familles monoparentales ont toujours tendance à avoir des revenus plus faibles

La situation financière des familles monoparentales s'est grandement améliorée au cours de la dernière décennie, en particulier au cours des quatre dernières années. Que leur situation de 1989 soit comparée à celle de 2001 (de sommet à sommet) ou que celle de 1993 soit comparée à celle de 2001 (de creux à sommet), les familles monoparentales ont connu la croissance la plus rapide de leur revenu médian après impôt parmi tous les types de familles économiques.

Toutefois, malgré ces améliorations importantes, les familles monoparentales subissent encore de fortes pressions financières par rapport aux familles biparentales avec enfants : le revenu médian après impôt en 2001 était d'environ la moitié de celui des familles biparentales avec enfants (29 133 $ contre 58 532 $). Cette différence est très importante, mais force est de reconnaître que les familles monoparentales sont plus petites, en moyenne, que les familles biparentales avec enfants. Ainsi, en 2001, on estimait qu'elles comptaient en moyenne 2,9 personnes, comparé à 4,1 personnes pour les familles biparentales avec enfants.

Cependant, la probabilité reste beaucoup plus grande pour les familles monoparentales que pour d'autres types de familles d'avoir un faible revenu. En 2001, le taux de faible revenu175 parmi les familles monoparentales (28,6 %) était environ quatre fois supérieur à celui des familles biparentales avec enfants (6,7 %) et cinq fois supérieur à celui des couples mariés sans enfant à la maison (5,8 %).

Les consommateurs âgés maintiennent des gains en revenu

Le revenu médian après impôt des familles canadiennes âgées était de 31 103 $ en 2001, soit presque le même (+0,9 %) que pendant le creux de 1993. En revanche, le revenu médian après impôt des personnes âgées seules176 a augmenté de 8,9 % au cours de cette période (passant de 15 365 $ à 16 734 $ pour les femmes et de 16 744 $ à 18 232 $ pour les hommes).

Si l'on considère la période des deux décennies dans son ensemble, la réduction importante du taux de faible revenu chez les personnes âgées est une grande réalisation du Canada, reconnue à l'échelle internationale (voir la figure 5.3). Le taux de faible revenu chez les Canadiens âgés (familles âgées et personnes âgées seules) a baissé considérablement dans les années 1980177. Ce phénomène s'est produit à une époque où les paiements de transfert aux personnes âgées ont augmenté rapidement. Si l'on compare 1980 à 2001, le taux de faible revenu chez les familles âgées a diminué de plus de la moitié, passant de 7,1 % à 3,3 %. Plus impressionnant encore, le taux de faible revenu chez les Canadiens âgés seuls au cours de cette période est passé de 45,5 % à 16,4 % chez les hommes et de 56,1 % à 20,5 % chez les femmes.

Figure 5.3

SFR – Prévalence chez les personnes âgées, 1980–2001

Source : Tendances du revenu au Canada (CD-Rom de Statistique Canada, 13F0022XCB, tableau 8.04).

Le revenu des nouveaux immigrants se détériore

Il n'est pas possible actuellement d'examiner la performance des nouveaux immigrants en matière de revenu en utilisant la principale source d'information sur le revenu de Statistique Canada178. Des études récentes utilisant des données de recensement offrent des points de vue intéressants, mais il est à noter qu'en raison de différences dans les sources de données, les comparaisons directes entre l'information ci-dessous et les chiffres cités plus tôt dans ce chapitre sont peu recommandées.

La recherche actuelle révèle que le revenu des nouveaux immigrants au Canada, et en particulier des hommes, se détériore depuis 20 ans, et que les immigrants ne s'en sortent pas aussi bien que les Canadiens de naissance. Si on compare les chiffres de 1980 à ceux de 2000, les hommes récemment immigrés179 qui travaillent à temps plein toute l'année ont vu leur revenu180 diminuer de 7 %, par rapport à une augmentation de 7 % pour les hommes canadiens de naissance dans la même situation (Frennette et Morrissette, 2003).

Cette baisse du revenu a notamment pour conséquence que le taux de faible revenu (à long terme) chez les nouveaux immigrants suit une tendance à la hausse. Une étude récente (Picot et Hou, 2003) qui utilise des données de recensement révèle que le taux de faible revenu181 parmi les nouveaux immigrants182 au Canada a grimpé considérablement entre 1980 et 1990 (passant de 24,6 % à 31,3 %) et entre 1990 et 2000 (passant à 35,8 %). On ne s'entend pas sur la ou les causes de ces mauvais taux de revenu parmi les nouveaux immigrants. Des facteurs possibles ont été écartés, y compris un changement dans le niveau d'instruction des immigrants au fil du temps, la situation générale du marché du travail ces 20 dernières années et les différences dans les âges des nouveaux immigrants (par rapport aux Canadiens de naissance). Statistique Canada fait remarquer que « comparativement aux cohortes précédentes, les cohortes récentes d'immigrants auront probablement, du moins dans un avenir proche, plus de difficultés à joindre les deux bouts et seront également plus vulnérables sur le plan financier aux chocs tels qu'une perte d'emploi ou les dépenses imprévues » (Frenette et Morrisette, 2003, p. 18).

Statistique Canada fait remarquer dans une autre publication que les difficultés rencontrées par les nouveaux immigrants entre 1991 et 1996 étaient semblables aux problèmes auxquels font face les jeunes Canadiens de naissance, groupe comparable en ceci que lui aussi a peu d'expérience professionnelle au Canada. En plus de ce problème, les nouveaux immigrants sont également confrontés à des défis uniques, y compris ceux posés par le fait qu'ils ne parlent pas couramment l'une des deux langues officielles (voir le chapitre 4) et qu'ils ont du mal à faire reconnaître leurs titres de compétences étrangers183. L'Enquête longitudinale auprès des immigrants du Canada, qui révèle que ces trois facteurs représentaient les trois principales difficultés rencontrées par les immigrants quand ils intégraient la population active en 2001, le confirme (Statistique Canada, 2003b). Cette enquête révèle aussi ceci :

Quelques six mois après leur arrivée, 26 % (32 300) des immigrants ayant des titres professionnels avaient pu faire vérifier au moins un de leurs titres par un employeur, un établissement d'enseignement ou un organisme de réglementation de leur profession au Canada. Un autre 13 % avaient fait vérifier leurs titres par d'autres sources à l'étranger ou par des agents d'immigration, alors que 61 % n'avaient pu en faire valider aucun. (Statistique Canada, 2003b, p. 35).

Ces problèmes sont particulièrement vrais pour les immigrants venant de pays dont le système éducatif est assez différent de celui du Canada. Enfin, même si elle est difficile à mesurer, la discrimination contre les immigrants (de plus en plus souvent membres d'une minorité visible) risque de contribuer elle aussi aux piètres résultats qu'ils obtiennent depuis quelque temps (voir le chapitre 3).

Possibilités de recherche

D'autres études seraient sans doute justifiées pour un autre groupe démographique, celui des « couples mariés vivant avec des membres de la parenté », qui représentait 12 % des familles non âgées en 2001. Ce groupe n'est pas analysé dans le présent rapport en raison de sa diversité (et des limites des données disponibles). Ainsi, il n'est pas possible d'isoler des tendances pour les familles de la génération « sandwich », c'est-à-dire les familles avec à la fois des enfants et des parents âgés à la maison, par opposition aux tendances chez les immigrants canadiens, chez qui la probabilité de ménage élargi est plus grande.

Une étude plus poussée quant à la situation des Canadiens dont le revenu demeure inférieur au revenu moyen serait également utile. Les familles monoparentales représentent un de ces groupes, tout comme les Autochtones. De la même façon, les raisons sous-tendant la mauvaise performance sur le plan du revenu des nouveaux arrivants sur le marché du travail (nouveaux immigrants et jeunes Canadiens) pourraient être approfondies.

Notes en bas de page

168 Sauf indication contraire, Tendances du revenu au Canada (1980-2001) (Statistique Canada, 13F0022XCB) est la source de toutes les données du présent chapitre. Retour au texte

169 « Autre revenu » représentait les 1,7 % restant du revenu total en 2001. Retour au texte

170 Source : Environics Research Group, 2002. Enquête Focus Canada (premier trimestre, 2002). Questions posées par le Bureau de la consommation. Retour au texte

171 Le revenu moyen (après impôt, famille économique) du troisième quintile est utilisé ici comme point de référence pour la famille canadienne type. Retour au texte

172 Voir l'annexe pour plus de détails sur l'utilisation des quintiles de revenu dans l'analyse du revenu familial. Retour au texte

173 Le revenu moyen réel après impôt des familles économiques du quintile du revenu le plus faible est passé de 18 858 $ en 1980 à 20 258 $ en 1989. Retour au texte

174 Des quatre groupes qui restent, le quintile du revenu le plus élevé a enregistré le gain le plus important (+1,8 %) au cours de la décennie, alors que les familles du troisième quintile se classaient au dernier rang (-1,4 %). Retour au texte

175 Le taux de faible revenu repose sur le seuil de faible revenu (SFR) de Statistique Canada. Voir l'annexe pour plus de détails sur cet indicateur de faible revenu. Retour au texte

176 Une personne seule est définie comme une personne qui vit seule ou avec d'autres personnes avec qui elle n'a aucun lien de parenté (p. ex., un locataire). Retour au texte

177 En fait, la majeure partie de la réduction des taux du faible revenu qu'ont connue les Canadiens âgés s'est produite dans les années 1980. Retour au texte

178 Le CD-ROM de Statistique Canada Tendances du revenu au Canada ne sépare pas les données par statut d'immigrant ou lieu de naissance. Retour au texte

179 Un nouvel immigrant est une personne arrivée au Canada au cours des cinq dernières années. Retour au texte

180 Le revenu comprend les traitements et les salaires ainsi que le revenu d'un travail autonome. Retour au texte

181 Les chiffres correspondant au faible revenu sont ceux de 1992 (après les transferts gouvernementaux, avant impôt). Les chiffres du SFR avant impôt ont été utilisés parce que le recensement ne fournit que les données relatives au revenu avant impôt. D'où l'impossibilité de faire des comparaisons directes avec les autres chiffres du SFR présentés dans le présent chapitre (basé sur les chiffres du SFR après impôt). Retour au texte

182 La même définition de « nouvel immigrant » s'applique dans cette étude, un immigrant étant une personne arrivée au Canada depuis moins cinq ans. Retour au texte

183 Statistique Canada, Recensement de 2001 – Dynamique de la main-d'œuvre canadienne : immigration, demande accrue de compétences et vieillissement, sur le site Web de à Statistique Canada. Retour au texte